Kuma-pixel.art ou l’art du pixel numérique avec plus de fun

Kuma Pixel Art

Le pixel art ou l’art du pixel désigne une illustration numérique, composée de pixels. C’est un style artistique employé le plus souvent dans des jeux vidéo. Herimamitiana Randriamasinoro, artiste pixel art, a décidé de développer sa passion. Il nous fait découvrir son œuvre : « Kuma-pixel.art.herimamitiana » à travers cette interview.

Pourquoi avoir choisi le pseudo «Kuma »?

Kuma-pixel.art c’est moi, en tant qu’artiste pixel art. « Kuma » ce qui veut dire Ours, est le pseudonyme que j’utilise un peu partout : entre amis, artiste, gamer-tag.

Comment Kuma-pixel.art a commencé ?

C’est depuis 2018 que je me suis mis au pixel art, plus qu’à autre chose. J’étais déjà Kuma avant (depuis 2015) mais je ne faisais que m’amuser au hasard, mais c’était en 2018 que je me suis décidé à me spécialiser.

En tant qu’artiste, ceci a commencé très lentement. Comme beaucoup j’ai dessiné avec du crayon, papier, stylo gel à l’école. Et une fois à l’université, j’ai essayé beaucoup de choses. J’ai fait des études en informatique mais en parallèle je me suis essayé au motion design, au dessin vectoriel, au 3D, à la photographie… Cela me plaisait et je savais que j’aimais créer mais je cherchais le style, le sentiment que je voulais ressortir.

Pourquoi avoir choisi le pixel précisément ?

Au fil du temps, mes préférences ont commencé à se manifester. J’avais 2-3 points qui sortaient : j’aimais les jeux vidéo, surtout indés et ceux avec des graphismes bien marqués. De l’autre côté j’apprécie le rétro, le synthwave, les années 90. Niveau dessin, j’étais plus axé vers les pièces plus graphiques. Du coup, le pixel art s’est présenté de plus en plus comme étant ce qui me parlerait le plus : le style m’a attiré, l’esthétique que cela inspire et surtout le fait qu’il soit si polyvalent : on peut faire du mignon, du froid, de l’épique ou du minimaliste, et animer le tout.

Tout s’y prête ou presque, le retro reste toujours quelque chose de très à la mode. Il sort sur presque tous les genres de produits. Et puis, ceci me permet de me lancer dans d’innombrables projets : des stickers, des cartes, des posters, des t-shirt…surtout des jeux-vidéo et cela tombe bien, je suis développeur !

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué ?

Cette année était l’année la plus riche pour moi, que ce soit au niveau du style, de mes objectifs : la vente d’expo qui s’est tenu au Pavé Antaninarenina le 31 juillet, c’est l’un des exemples de ces nouvelles étapes franchies. 

Des nouveautés pour tes followers ? Des projets en cours ?

En ce moment, je travaille sur des œuvres de plus grandes tailles et des goodies. Je suis encore dans l’inspiration de la vente exposition. Je réfléchis à ce que je peux encore décliner en icône, porte-clé  et en tableau, d’ailleurs j’ai ouvert un shop Displate dans la lancée. Sinon… je n’abandonne pas l’idée de faire un premier jet dans un jeu avant la fin d’année. Mais j’ai une énorme liste d’idée farfelue dans mon téléphone et parfois je pioche dedans. Alors, ils peuvent s’attendre à tout et n’importe quoi.