Journalistes, professionnels de la communication ou encore étudiants ont pris part au Salon de la communication, la semaine dernière.
Sensibilisation du grand public
Les passionnés de la communication se sont donnés rendez-vous au stade Barea Mahamasina, du jeudi 3 au Samedi 5 Novembre dernier, pendant le Salon de la communication. Cet évènement a eu lieu dans le cadre de la célébration de la Semaine de l’éducation aux médias et à l’information, une initiative du Ministère de la Communication et de la culture avec l’appui de plusieurs partenaires. Durant ces trois journées, les discussions autour de la communication a souligné l’importance de l’esprit critique que doit avoir le grand public face aux informations qu’il reçoit, quelque soit leurs sources.
Les colloques sur la désinformation ont marqué la célébration dont un Master Class sur le « Photojournalisme : le droit à l’image », sujet pour le premier jour. Ceci a été poursuivi par des conférences sur le piratage, la cybercriminalité et la présentation officielle de la plateforme « TASK » (Tolotr’asa ho an’ny Serasera sy ny Kolontsaina) où vont se placer les offres et les demandes dans les domaines de la communication et de la culture. Sur ce, des collectes d’informations pour les sortants des universités de la communication seront faites pour que la plateforme soit un lieu de rencontre de l’offre et de la demande dans le domaine de la communication.
Ainsi, un Masterclass sur le « fact-checking » a été au programme le Samedi, dernier jour de l’évènement, dont la discussion a apporté des réponses aux « Vrai ou Faux sur la Communication ».
Participation des experts en communication
Plusieurs panélistes ont été présents durant les jours de la célébration. Parmi eux, Toavina Rafanomezantsoa, Spécialiste en Communication médiatique, qui a participé au débat télévisé sur le thème : « Réseaux sociaux et la liberté d’expression » le 3 Novembre, avec des experts de la communication. Le débat a mis en exergue l’importance de l’éducation et la sensibilisation entre les utilisateurs des réseaux sociaux.
« Nous devons nous mettre au défi d’enseigner aux gens comment utiliser Internet correctement. Il est également possible de développer une technologie appropriée et compatible avec la société malgache »,
a souligné Toavina Rafanomezantsoa.