Sora : La puissance du générateur de vidéo d’Open AI

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Les avancées technologiques dans le domaine de l’IA ont atteint de nouveaux sommets avec l’introduction de Sora, le dernier-né de la plateforme d’IA générative (genAI) d’OpenAI. Cette technologie de génération vidéo impressionne le monde entier avec ses scènes complexes, mais surtout réalistes.  Découvrons dans cette article, les caractéristiques de Sora, sa comparaison avec d’autres générateurs de vidéos ainsi que les préoccupations qui lui sont associées.

Sora et ses capacités avancées de génération vidéo

Sora brille par sa capacité à transformer un texte ou « prompt » en vidéos dynamiques, peuplées d’acteurs, de mouvements réalistes, et de détails précis. Par rapport autres modèles, il ne se limite pas à comprendre simplement l’instruction de l’utilisateur ; il va au-delà en appréhendant la manière dont ces éléments interagissent dans le monde réel.

D’une puissance incomparable

Face aux modèles puissantes de génération vidéo de Google comme Lumiere,  cette nouvelle technologie se positionne comme un véritable champion. Là où Lumiere de Google plafonne à une résolution de 512×512 pixels, Sora, lui, vise bien plus haut avec des résolutions allant jusqu’à 1920×1080 pixels, l’équivalent d’une qualité HD. Ses vidéos durent jusqu’à une minute, bien au-delà de la limite de cinq secondes imposée par son concurrent. Et ce n’est pas tout, il peut également créer des vidéos complexes composées de plusieurs plans, une prouesse qu’encore Lumiere ne peut pas égaler.

Mais ce n’est pas simplement une question de résolution et de durée, la nouvelle plateforme excelle également dans l’art de l’édition vidéo. Il peut créer des vidéos à partir d’images ou d’autres vidéos, mélanger des éléments provenant de différentes sources, et même prolonger des vidéos dans le temps.

En outre, comparé à ChatGPT d’OpenAI, les utilisateurs peuvent introduire dans leur moteur de recherche une quantité beaucoup plus importante d’informations afin d’obtenir des réponses plus précises.

Bien que les start-ups apportent leur lot d’innovations et d’agilité, la puissance financière d’OpenAI, soutenue par des entreprises de renom comme Microsoft, pourrait bien permettre à Sora de prendre la tête rapidement.

Un modèle IA en phase de projet de recherche

A l’heure actuelle, Sora se trouve encore à l’étape de projet de recherche interne chez OpenAI, il est toutefois disponible pour un groupe restreint d’universitaires tiers et d’autres testeurs de la technologie. Malgré cela, il présente déjà des exemples réels et des informations détaillées, notamment des vidéos, des photos, des gifs et des documents de recherche connexes.

Les appréhensions liées à Sora

En tant que technologie avancée de genAI, Sora contribue à transformer la création de contenu en rendant la conversion de texte en vidéo accessible. Cela ouvre certainement des opportunités dans plusieurs domaines, à savoir l’éducation, le marketing et le divertissement. Cependant, l’efficacité de ce modèle IA soulève de nombreuses inquiétudes notamment sur les questions d’abus, de droit d’auteur et le respect de la vie privée

Un nouvel outil de création de deep fake ?

Avec sa capacité à générer des vidéos hautement réaliste , il semble évident que cet outil peut aussi produire des deep fakes crédibles. Dans cette optique, il pourrait être perçu comme une menace pour la vie privée en l’absence de régulations appropriées.

En tout cas, les implications juridiques, notamment les violations potentielles des droits d’auteur, sont actuellement en débat selon Google.

En conclusion, Sora promet de révolutionner la création vidéo alimentée par l’IA. Avec des capacités avancées de génération vidéo, il se positionne comme un modèle prometteur, dépassant même des concurrents notables tels que Google lumiere. Alors qu’il est encore à l’état de projet de recherche, l’impact potentiel de Sora sur le domaine de l’IA générative est incontestable.