Digital Stigma Breaker veut mettre fin aux stéréotypes sur le digital

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Travailler dans le monde du digital se résume souvent à parler avec un nouveau client, entendre des phrases indésirables minimisant les missions attribuées pour enfin conclure par un contrat rompu. Il faut avouer que cette situation décourage les individus dans ce domaine alors que celle-ci pourrait bien se résoudre par une bonne clarification. C’est pour cela que Fenohasina Ramanohery et Codi Andria ont fondé l’ONG Digital Stigma Breaker . Selon eux, les stéréotypes que rencontrent le digital méritent d’être brisés.

Pourquoi as-tu fondé Digital Stigma Breaker ?

On a été motivé à fonder Digital Stigma Breaker car on voyait que les entrepreneurs digitaux se donnaient du mal dans leur travail, alors que les clients ne voient pas du tout ce qu’ils endurent. On veut donc faire voir cette facette au grand public, et dévoiler comment ça se passe réellement. En gros, on a comme but de connecter les acteurs du digital avec ceux et celles qui n’ont pas le talent ni le temps pour s’investir dans cela, et cela de manière saine. Faire connaître donc les limites des deux partis pour qu’ils puissent s’entendre. Puis après viendra aussi d’autres volets comme la sécurité des gens sur internet, on voudrait faire connaître également tout ce qui concerne le droit à l’image, et la cybercriminalité.

D’après vous, quel métier génère plus de stéréotypes dans le métier du digital ?

La rédaction web peut-être, le client va juste dire « Vous ne ferez que taper des mots sur votre clavier » alors qu’il ne se rend pas compte qu’il faut quand même beaucoup de créativité et faire beaucoup de recherches pour trouver ces mots en question. Résultat : il sous-paie.

Des phrases qui cassent les oreilles quand les clients négocient ?

« Je ne suis pas trop fan », « C’est môche »,  « C’est trop cher ». Si on n’arrive pas à donner une critique vraiment constructive sur un travail fait par un Community Manager ou un rédacteur web ou un assistant virtuel, le mieux c’est de rompre le contrat car les idées des deux parties divergent. Et aussi, si on trouve qu’un service est trop cher et qu’on n’a pas envie d’investir sur ce service alors ça veut juste dire que la valeur de ce service n’est pas reconnue.

Toutefois, il souligne que « si on a des relations saines, on peut faire de merveilleuses choses ensemble ».

Actuellement, l’ONG Stigma Breaker reçoit en message privé des plaintes sur les mésaventures que rencontrent les prestataires ou les clients dans le domaine du digital, dans le but de faire passer un message à travers des posts publiés sur leur page Facebook.

Ce sont tous des métiers réels

Les métiers du digital incluent des domaines tels que la programmation informatique, le design d’interfaces utilisateur, la cybersécurité, le développement de logiciels, le marketing digital, le commerce électronique, l’analyse de données, et bien d’autres encore.

Tous ces domaines exigent des connaissances techniques approfondies, ainsi qu’une compréhension des tendances et des technologies en constante évolution. De plus, les métiers du digital sont souvent confrontés à des défis complexes, tels que la création de produits innovants, la protection des données sensibles et la lutte contre les cybermenaces. Ces défis exigent des compétences spéciales telles que la pensée créative, l’analyse de données, la résolution de problèmes et la communication efficace.

En somme, les métiers du digital sont tout aussi “réels” et exigeants que les métiers traditionnels.

Il est important de reconnaître la valeur de ces métiers et de l’expertise qu’ils nécessitent, et de promouvoir une culture qui encourage la diversité et l’inclusion dans le domaine du numérique.